Suite à la publication d’un article dans le New York Times, selon lequel Netanyahu s’est assuré que l’Arabie saoudite pourrait utiliser le logiciel espion Pegasus, Peter Baker, correspondant en chef du New York Times à la Maison Blanche, a publié sur son site Internet un rapport sur l’espionnage fait par l’Arabie saoudite qui visait des responsables américains.
Un document classifié de l’ambassade d’Arabie saoudite à Washington qui a été récemment divulgué sur les réseaux sociaux révèle que l’Arabie saoudite a ciblé environ 2600 responsables américains dans une vaste opération d’espionnage.
Ces responsables comprennent principalement des sénateurs, des militants politiques, des lobbyistes économiques et d’autres décideurs de haut rang.
Cette nouvelle choquante montre que l’ambassadrice saoudienne « Reema bint Bandar Al Saoud » aurait pris part à l’envoi d’une grande quantité de données secrètes à l’agence de renseignements d’Arabie saoudite, General Intelligence Presidency (GIP), dont les saoudiens pourraient profiter pour espionner par des logiciels malveillants.
L’affaire préoccupera également Tel Aviv à cause du logiciel espion (Pegasus) que l’État hébreu a offert à Riyad.
Le document dit et les informations détaillées des responsables américains auraient été publiées il y a quelques jours par un groupe de piratage sur le dark web.
Selon M. Baker, la Maison Blanche et le Département d’État américain ont également demandé des explications à Riyad, mais aucune réponse n’a été émise jusqu’à présent ; des experts israéliens en sécurité expriment leur inquiétude là-dessus: « nous devions nous assurer que le logiciel n’était pas abusé et que les journalistes n’étaient pas persécutés », explique l’ancien chef du Mossad, Danny Yatom. Mizrahi Prof.
Uzi Rabbi prétend que « dans les régimes dictatoriaux, l’utilisation du cyber offensive peut être cruelle. »
Ornella Toubiana