En décembre dernier, la jeune femme enceinte de 4 mois perd son enfant après avoir été plaquée contre un mur et secoué à plusieurs reprise par une policière. Comble de l’horreur, c’est pourtant elle qui se retrouvait cette semaine sur les bancs du tribunal accusés par les policiers d’ « outrage et rébellion ».
Le 10 décembre dernier, Deborah et sa cousine subissaient une violente interpellation à Garges-Lès-Gonnesse. A l’origine de celle-ci ? La demande de mettre un masque qu’elles ne portaient pas. Si elles obtempèrent immédiatement et le mettent, les policiers ne s’arrêtent pas là et Deborah est repoussée violemment contre le mur malgré une grossesse qu’elle a signifiée à plusieurs reprises. Sa cousine est, elle, violemment plaquée au sol.
Cette scène terrible s’est suivie d’une garde à vue, de plus d’une semaine d’ITT pour Déborah et de la perte de l’enfant qu’elle portait alors.
Son avocat, Maître Vincent Brenghart revient sur la situation en ces termes : « Il y a plus qu’une suspicion, il y a une présomption de causalité qui est manifeste », déclare-t-il dans le témoigne pour Médiapart. Déborah a porté plainte pour « violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité ayant entraîné des mutilations permanentes ».