Un couple Charentais était au cœur de ce qu’il décrit comme « une zone de guerre » avec l’intervention d’au moins 500 gendarmes face à 1 500 fêtards.
Je revois encore toutes ces images, la main arrachée de ce gars à quelques mètres de moi et les gendarmes qui refusent de nous laisser passer pour aller chercher les secours. » C’était dans la nuit de vendredi à samedi. « Je revois ces centaines de grenades lancées, ces gens comme moi qui en ont vomi, la tente piétinée de ma copine alors qu’elle aurait pu être dedans parce qu’ils ne regardaient même pas.
Les gendarmes avaient « des haches, des battes, des pioches »
Léo revoit aussi ces jeunes comme lui traumatisés, enlacés, en pleurs et tout ce matériel de sono détruit sous leurs yeux. Pour beaucoup, c’était l’investissement d’une vie. « Ils avaient des haches, des battes, des pioches même. Ils s’en sont même pris aux voitures garées » autour de cet ancien hippodrome.
Il y a #saisir le matériel de sonorisation, comme le veut la com. officielle, et il y a #démolir à la masse, comme le montrent ces nouvelles images. Une voix demande: «pourquoi vous faites ça?» @Gendarmerie @bretagnegouv @Interieur_Gouv ? #raveparty #Redon #Freeparty #Teknival https://t.co/wQEIvceSSE pic.twitter.com/9SYV9L7rzV
— David Dufresne | #AuPoste (@davduf) June 20, 2021