1ER MAI – Une enquête pour “violences volontaires” et “dégradations” a été ouverte après des violences samedi à la fin de la manifestation parisienne du 1er-Mai qui ont fait plusieurs blessés au sein de la CGT, a indiqué le parquet de Paris ce dimanche 2 mai, sollicité par l’AFP.
À la suite des faits commis ”à l’encontre de militants et d’un véhicule de la CGT”, le parquet de Paris a ouvert cette enquête pour “violences volontaires en réunion” et “dégradations en réunion”, confiée à la Sûreté territoriale.
Insultes homophobes et racistes, vandalisme
À l’arrivée de la manifestation parisienne place de la Nation vers 18h, des militants CGT ont été victimes d’une “extrême violence” commise par “un important groupe d’individus dont certains se revendiquant Gilets jaunes”, selon le syndicat, qui a déploré samedi soir “21 blessés dont quatre graves”.
Les quatre blessés qui avaient été hospitalisés sont depuis sortis de l’hôpital, a-t-on appris auprès de la CGT.
“Insultes homophobes, sexistes, racistes ont précédé des actes de vandalisme des véhicules des organisations”, énumère la centrale de Montreuil dans un communiqué.
Des militants de la CGT ont été violemment pris à partie par des manifestants à l’arrivée du cortège à Nation. Insultés, frappés… Plusieurs sont sous le choc et certains ensanglantés. #1ermai pic.twitter.com/0EvgkPDrYI
— Pierre Tremblay (@tremblay_p) May 1, 2021
Le service d'ordre de la CGT est devenue une annexe de la BAC .. matraque..gaz.. pic.twitter.com/J7OVqYCssj
— Priscillia Ludosky (@PLudosky) May 2, 2021