Le peuple a versé son sang et manifesté pendant des mois contre la Loi Sécurité Globale et près des deux tiers de ces prétendus représentants sont absents de ce vote crucial.
Malgré les critiques formulées par le Défenseur des Droits, la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, des rapporteurs spéciaux de l’ONU et une forte mobilisation populaire, une Assemblée nationale à 80% vide a définitivement adopté la Loi Sécurité Globale.
75 voix pour et 33 contre. 80% des députés étaient absents lors du vote.
Une étape supplémentaire du tournant autoritaire dénoncé par toutes les organisations de défense des droits humains.
S’imagine-t-on à quel point la Loi Sécurité Globale transformera notre pays en Etat policier où la suspicion généralisée permettra contrôles, interpellations, placements préventifs en GAV et condamnations aléatoires. La justice resistera-telle à ce séisme démocratique ?