Prix Nobel de physiologie-médecine 2015, Satoshi Ōmura, biochimiste japonais, docteur en pharmacie + docteur ès-sciences, découvreur de nouveaux médicaments anticancers :
“Interdire l’ivermectine contre la Covid c’est comme s’opposer à la pénicilline au moment de sa découverte”.

Une enquête a été ouverte à l’encontre du médecin coordinateur de l’Ehpad Les Ecureuils, à l’Isle-d’Espagnac (Charente libre)
Le médicament est vendu sous le nom commercial Stromectol. Son produit actif, l’ivermectine, a été découvert dans les années 1970. C’est un antiparasitaire répandu et peu coûteux, efficace contre la gale. L’est-il aussi pour soigner les malades du Covid ?
Le débat divise les scientifiques et enflamme les réseaux sociaux. L’utilisation de l’ivermectine en France n’est pas approuvée dans la lutte contre le coronavirus.
Pourtant, la molécule a bel et bien été prescrite en Charente, dans une maison de retraite près d’Angoulême, par le médecin coordonnateur en personne. Le patricien pensait bien faire. Il a agi en dehors de tout protocole validé.

Lorsque l’efficacité de l’ivermectine pour la pandémie de COVID-19 sera confirmée avec la coopération de chercheurs du monde entier et que son utilisation clinique sera réalisée à l’échelle mondiale, il pourrait s’avérer très bénéfique pour l’humanité. Il peut même s’avérer comparable aux avantages tirés de la découverte de la pénicilline – considérée comme l’une des plus grandes découvertes du XXe siècle. Ici, une autre utilisation de l’ivermectine, qui a été qualifiée de « miracle » ou « Merveille » , est ajoutée. L’histoire a démontré que l’existence de composés dérivés de produits avec des effets aussi divers sont extrêmement rares.